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Réforme du tarif S21 : tout comprendre sur la nouvelle réglementation photovoltaïque en toiture (mars 2025)

  • Photo du rédacteur: Pierre Albertini
    Pierre Albertini
  • 30 mars
  • 4 min de lecture
Toiture panneaux photovoltaiques

En mars 2025, le gouvernement français a profondément modifié le cadre tarifaire applicable aux installations photovoltaïques en toiture, hangars et ombrières jusqu’à 500 kWc. Avec l’arrêté du 26 mars 2025, le dispositif S21 connaît une refonte majeure afin de renforcer la qualité des projets, d’améliorer la résilience industrielle et d’introduire davantage de compétitivité via des appels d’offres simplifiés.



Cette réforme a un impact direct sur les développeurs photovoltaïques, les porteurs de projets, les propriétaires de bâtiments et les vendeurs d’actifs solaires. Almavision Conseil vous aide à décrypter ces changements et à adapter vos projets aux nouvelles exigences.


1. Le contexte : pourquoi cette réforme ?

Le dispositif Tarif S21 a longtemps constitué un levier majeur pour le développement du photovoltaïque en toiture et petites installations en France. Il offrait des tarifs d’achat garantis pour les projets jusqu’à 500 kWc, simplifiant la visibilité économique pour de nombreux acteurs.

Cependant, face à des volumes croissants, à une pression sur les finances publiques et à la nécessité d’une filière mieux structurée, le gouvernement a annoncé en début 2025 une refonte de ce cadre.


2. Ce que change l’arrêté du 26 mars 2025 pour les installations jusqu’à 500 kWc

La réforme introduit plusieurs axes clés :


2.1 Conditions d’éligibilité renforcées

Le seuil d’accès est resserré, la complétude du dossier devient plus importante, tout comme la robustesse de l’installation et du montage industriel.


2.2 Tarification et segmentation plus fine

Le tarif ne sera plus uniforme pour toutes les puissances : il dépendra de la tranche (0-9 kWc, 9-100 kWc, 100-500 kWc), du type d’installation (toiture, ombrière, hangar), et de la date de dépôt de dossier.

Des mesures comme une tarification de vente du surplus beaucoup plus réduite pour les très petites installations ont été annoncées.


2.3 Exigences industrielles accrues

L’arrêté prévoit d’introduire des contraintes sur l’origine des composants (assemblage européen, résilience industrielle) pour accéder à certains niveaux de soutien.

Autres mesures : caution financière pour limiter les dépôts massifs de dossiers, et dégressivité tarifaire accrue.


2.4 Appels d’offres simplifiés

À partir de 2025 (voire 2026 pour certaines tranches), l’accès à une partie des tarifs se fera via des mini-appels d’offres (AOP) simplifiés, ce qui introduit un niveau de concurrence nouveau pour ce segment jusqu’ici plus “automatique”.



3. Les impacts pour les développeurs de projets photovoltaïques


L’importance de la structure

La réforme fait passer la puissance installée au second plan derrière la maturité du dossier. Les éléments suivants deviennent cruciaux :

  • Foncier sécurisé et bien documenté

  • Raccordement anticipé (capacité, coût, planning)

  • Conformité réglementaire au nouveau cadre

  • Qualité de l’ingénierie et du montage industriel

  • Dossier complet et “investisseur-friendly”

Un projet bien structuré aura désormais un avantage concurrentiel décisif.


Risques et précautions

  • Le modèle purement “vente totale” ou “surplus” peut devenir moins attractif selon la tranche et l’éligibilité.

  • Le temps de traitement ou l’attente de maturité du dossier pourrait devenir un frein.

  • Le défi de la dégressivité : si trop de dossiers sont déposés, le tarif baisse. Il faut donc anticiper et se positionner tôt.


4. Quid pour les vendeurs d’actifs photovoltaïques ?

La réforme marque un glissement vers un marché plus mûr et structuré. Pour vendre un actif, il ne suffit plus qu’il soit “install-ready” : il doit être “transaction-ready”.


Les critères valorisés

  • Montée en maturité technique et administrative

  • Foncier & raccordement sécurisés

  • Dossier conforme au nouveau cadre S21

  • Visibilité sur l’exploitation et la rentabilité

  • Transparence et documentation claire pour l’acheteur

Un actif bien structuré obtient aujourd’hui une meilleure valorisation.


5. Comment Almavision Conseil vous accompagne

Face à ce nouveau paysage, Almavision Conseil déploie un accompagnement ciblé :

  • Sécurisation du foncier et vérification des autorisations

  • Analyse anticipée du raccordement (coût, planning, risques)

  • Audit de conformité réglementaire au cadre S21 révisé

  • Structuration d’un dossier complet, “investisseur-ready”

  • Préparation de l’actif pour cession ou levée de fonds

  • Stratégie d’entrée dans des appels d’offres simplifiés

Notre objectif : faire de la complexité réglementaire un avantage stratégique pour vos projets.


6. Conclusion : un tournant pour le photovoltaïque en toiture en France

La réforme du tarif S21 de mars 2025 constitue un changement majeur pour le segment des installations photovoltaïques jusqu’à 500 kWc. Plus exigeante, plus compétitive, cette nouvelle version ouvre la voie à une filière plus solide mais demande aussi aux acteurs de monter en maturité et de structurer leurs projets dès le départ.

Pour ceux qui s’y adaptent rapidement, l’opportunité est là.

Les projets bien préparés auront un avantage durable.


Chez Almavision Conseil, nous sommes à vos côtés pour adapter vos stratégies, sécuriser vos dossiers et valoriser vos actifs. Discutons ensemble vos projets : Contact@almavision.fr


FAQ

1. Qu’est-ce que la réforme du tarif S21 ?

Il s’agit d’une refonte du cadre de soutien aux installations photovoltaïques en toiture jusqu’à 500 kWc. L’État a renforcé les conditions d’accès, introduit des exigences industrielles et ouvert une partie du segment à des appels d’offres simplifiés.


2. Qui est concerné par cette réforme ?

  • Développeurs photovoltaïques

  • Propriétaires fonciers et bailleurs de toiture

  • Entreprises installatrices

  • Investisseurs et acheteurs d’actifs PV

  • Exploitants en autoconsommation


3. Quelles sont les principales nouveautés ?

  • Critères d’éligibilité renforcés

  • Exigences de résilience industrielle (origine des composants)

  • Segmentation tarifaire plus fine

  • Déploiement de mini-appels d’offres

  • Dégressivité plus dynamique


4. La réforme impacte-t-elle l’autoconsommation ?

Oui. La réduction du tarif de vente du surplus affecte certains modèles en autoconsommation, en particulier pour les petites puissances. Une étude économique préalable devient indispensable.


5. Comment optimiser un projet dans le nouveau cadre S21 ?

  • Sécuriser le foncier tôt

  • Anticiper le raccordement

  • Préparer un dossier complet

  • Vérifier la conformité réglementaire

  • Intégrer les contraintes industrielles

  • Constituer un dossier “transaction-ready”


6. Les installations > 500 kWc sont-elles concernées ?

Non. Celles-ci relèvent d’autres mécanismes comme les appels d’offres CRE classiques.


7. Quel est l'objectif du gouvernement ?

Renforcer la qualité des projets, réduire les dépôts opportunistes, soutenir la filière industrielle européenne et maîtriser la dépense publique.


8. Pourquoi parle-t-on d’un marché plus “professionnalisé” ?

Parce que la valorisation d’un actif photovoltaïque dépend désormais davantage de la maturité administrative, technique et industrielle du projet que de la seule puissance installée.



Almavision

 
 
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